13/10/2012

La prise de son

            Avant tout podcast, il y a la prise de son. De sa qualité va dépendre tout le travail : si la prise de son est mauvaise, le travail de l'élève aura beau être d'une rarissime perfection, personne ne s'en rendra compte. Dans le son, l'habit fait le moine ... si ça craque, souffle, coupe ... le podcast sera inaudible.

Vous allez rencontrer plusieurs situations de prises de son :
  • dans une salle, avec un calme apparent
  • en extérieur, dans le bruit apparent
  • l'interviewé sera un élève consentant
  • l'interviewé sera une personne non prévenue une semaine avant (dans le cas d'un exercice d'interview par exemple)


EN INTÉRIEUR


Il faut essayer de trouver une pièce avec peu de réverbération. Pour cela, il suffit de claquer dans les mains et d’écouter si le son se répète ou pas. La réverbération va perturber l’écoute de l’auditeur.
Il faut éviter les sons parasites tels que : frigo, soufflerie, télévision, voitures… le mieux est de faire écran avec son corps en tournant le dos à la source sonore parasite.


EN EXTÉRIEUR


L’ennemi de la prise de son en extérieur est la météo : la pluie et le vent.
  • La pluie : si vous ne pouvez pas vous mettre dans un endroit sec, il faut avoir une vieille chaussette en coton sur soi et l’enfiler sur le micro.
  • Le vent : même chose, la chaussette. Il faut aussi se mettre dos au vent afin de faire obstacle avec son corps.
Dans tous les cas, il vaut mieux perdre dix minutes à chercher un endroit plus propice à la prise de son que de revenir avec un son inutilisable.

TENIR LE MICRO  

Il faut imaginer que le micro est une lampe qui doit éclairer la source du son. 

La meilleure position : la capsule du micro doit former un triangle le plus équilatéral possible avec le nez et la bouche.   



Le micro n’est pas une glace, donc ne pas le mettre contre la bouche.
Le micro fait peur et stress ; l’interviewé-élève aura toujours tendance à reculer et vous à avancer. Il faut approcher le micro doucement de l’interviewé pour ne pas l’incommoder. Il ne faut pas hésiter à décrire ce que vous allez faire, cela mettra l’interviewé à l’aise: « je vais mettre le micro ici, cela vous va ? je vais vous demander ceci, cela… peut-être qu’ici, ce serait mieux pour le son … si vous pouviez parler plus fort car il y a beaucoup de bruit autour de nous… »

Le micro est très sensible au moindre mouvement de doigts. Pour les filles, il faut éviter les bagues aux deux mains ainsi que les bracelets.

Un micro peut faire mal :
La pression des doigts ne doit pas être trop forte pour ne pas avoir de crampe. Il faut que la tenue soit légère, le poignet souple.
Un micro est léger mais peut sembler peser une tonne au bout de dix minutes de tenue, le bras en l’air. Il faut alors changer de main pendant que le « journaliste » pose une question ou, tout simplement, demander dix secondes d’arrêt pour relaxer le poignet.


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